Mon livre Solar Energy Perspectives, publié par l’Agence internationale de l’Energie en décembre 2011, est désormais téléchargeable gratuitement sur le site de l’AIE et plus précisément ici. Ne vous en privez pas!
Qu’est-ce que je voudrais changer aujourd’hui, avant un peu plus d’un an de recul? Bon, la réduction des coûts du PV a été plus rapide que prévue, et si je prends la figure 6.6 (p.121) au pied de la lettre je dois conclure que nous sommes déjà en 2019 (en prenant les prix de marché) ou en 2017 (en prenant un coût du PV considéré comme « soutenable », hors capacités excessives). Dans l’histoire du PV j’ajouterais volontiers une phrase sur le chercheur libanais Hassan Kamel Al-Hassan. J’illustrerais volontiers mon argumentaire un peu contourné sur les coûts des politiques de soutien aux renouvelables (table 10.1 p.174) par un petit schéma tiré du prochain livre de Denis Bonnelle, que je mettrai en ligne bientôt s’il m’y autorise. Dans le chapitre 11 « testing the limits », dans cet exercice de pensée sur un monde en 2060 fortement électrifié et largement renouvelable, je pense que j’inverserai les proportions de centrales hydroélectriques (2500 GW plutôt que 1600) et de stations de transfert d’énergie par pompage (1600 GW plutôt que 2500) – leçon tirée du travail sur la feuille de route de l’AIE sur l’hydroélectricité. J’écrirais aussi, p. 197, 90000 TWh et 20000 TWh au lieu de kWh – bon, c’est une coquille, pas une erreur de raisonnement (de neuf ordres de grandeur!), et j’ai l’espoir que les lecteurs (et trices) auront rectifié d’eux-mêmes. Ah – et je serais peut-être plus alerté sur le problème de l’équilibre production consommation entre saisons. Assez peu de choses au fond, au risque de paraître immodeste et obstiné…