Alors que le gouvernement français regarde ailleurs, l’économiste Cédric Philibert explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi la France aurait intérêt à développer ses capacités électriques renouvelables, que ce soit par le recours accru à l’hydroélectricité, au solaire ou à l’éolien.
(Ma tribune publiée dans le Monde ce matin 12 décembre 2023.)
Le même jour, à la COP28, deux appels ont été lancés.
Le premier, soutenu par plus de cent vingt pays, vise à tripler les capacités renouvelables électriques d’ici à 2030, et à doubler le rythme de progression de l’efficacité énergétique.
Le deuxième est un appel à doubler la production d’électricité nucléaire d’ici à 2050. Soutenu par une vingtaine de pays, il a été largement inspiré par le nôtre.
La simultanéité de ces deux appels invite à comparer leurs effets possibles sur les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que leurs perspectives de succès. L’appel sur les renouvelables a beaucoup plus d’effets sur le climat, et, même si cela peut surprendre, sa réussite paraît davantage garantie.

Les fours à arc électrique produisent environ un quart de l’acier mondial

