Eh oui, c’est l’Australie qui mène la danse pour le taux de pénétration des systèmes solaires en toiture – un logement sur sept en moyenne, un sur quatre en Australie du sud et presque autant dans le Queensland.
Eh oui, c’est l’Australie qui mène la danse pour le taux de pénétration des systèmes solaires en toiture – un logement sur sept en moyenne, un sur quatre en Australie du sud et presque autant dans le Queensland.
Je n’ai passé que deux heures aux Emirats Arabes Unis ce dimanche 1er mai, et hop! Dubai Energy and Water Authority (DEWA), qui avait fait le buzz voici dix-huit mois avec pour la première fois un prix du kilowattheure photovoltaïque inférieur à 6 US cents/kWh, en a profité pour annoncer le résultats de nouvelles enchères à un prix de moitié moins élevé – pas moins, ou plutôt pas plus.
Une éolienne sur deux en France ne serait pas raccordée au réseau? Nos amis du Canard se sont grave emmêlé les pinceaux !
PPE ou PPI? Programmation pluriannuelle des investissements, ou programmation pluriannuelle de l’énergie? Là où l’on attendait que cette dernière – la PPE – mette enfin en musique la loi sur la transition énergétique en programmant la montée en puissance des énergies renouvelables et la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité, on n’aura semble-t-il qu’un arrêté modifiant l’ancienne PPI pour donner de la visibilité à court terme aux investissements dans les renouvelables. Que faut-il en penser?
Bon, l’AIE vient de l’annoncer: les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie sont restées en 2015 à peu près au même niveau qu’en 2014 et 2013 – à 32 milliards de tonnes. Et d’ajouter que « les données préliminaires suggèrent que les renouvelables ont joué un rôle critique », comptant « pour environ 90% de la production nouvelle d’électricité en 2015 ». En y regardant de plus près on voit que les renouvelables sont un facteur parmi d’autres… mais aussi que leurs perspectives se sont déjà améliorées avec la COP.
Non, ce n’est pas pour demain – c’était hier, au Pérou, où l’on a publié les résultats du dernier appel d’offres, remporté haut la main, une fois encore, par Enel Greenpower: 144,5 MW, qui devraient fournir 415 GWh annuels, un sacrément bon facteur de capacité qui explique (en partie) le prix: 47,98 dollars US par mégawattheure. Une autre compagnie, Enersur, s’est vu adjuger un achat anuel de 108.4 GWh pour une centrale de 40 MW à un prix presque aussi bas, 48.5 $/MWh. Mais bon, avec 2800 kWh de soleil par mètre carré de Pérou (au sud), hein, c’est le Pérou! Deux fois plus qu’en Bavière, où on a déjà vu signer pour un kWh à un prix double. On progresse, mais on n’est pas – pas encore – à 5 centimes du kWh en Allemagne, ni même en France.
Un tipping point, c’est quand les choses basculent de façon irréversible – par exemple quand un glacier, miné par le réchauffement climatique, s’effondre dans la mer. L’accord conclu au Bourget le 12 Décembre est probablement un tipping point dans la transition énergétique mondiale et la maîtrise des changements climatiques.
Bis repetita placent, d’accord, mais je vais bientôt être en panne de titres nouveaux et intéressants. Le 22 avril dernier, j’annonçais sur ce blog un nouveau record mondial pour l’éolien à un prix de 4,1 US cents le kilowattheure pour Engie en Egype (Le point commun c’est Suez…), sans production tax credit contrairement aux prix inférieurs annoncés parfois aux Etats-Unis, mais en réalité supérieurs.
Mais l’appel d’offres remporté par le consortium d’Enel Greenpower avec Nareva et Siemens au Maroc bat ce record à plates coutures, avec un prix de 308,74 dirhams au MWh, soit 31 US cents le kWh – 25% de moins qu’il y a… pas un an. Une prouesse d’Enel, c’est sûr, mais il faut noter que deux des concurrents éliminés, EDF EN/Alsthom/Fipar et Engie/Vestas avaient également tapé au-dessous du niveau égyptien.
Près de 150 Chefs d’Etat et de Gouvernement demain au Bourget pour l’ouverture de la COP21: cet exploit de notre diplomatie est remarquable, à l’heure où le fanatisme et la déraison, les passions les plus irrationnelles ou les plus cyniques (ou les deux à la fois) désolent nos rues et envahissent nos esprits.
Un champ pétrolifère du sultanat d’Oman, avec au premier plan le « toit » de la serre qui enveloppe les capteurs solaires produisant de la vapeur pour la récupération assistée du pétrole.
Presque tout le monde l’a compris: la limitation de l’ampleur et du rythme des changements climatiques nécessite de laisser dans le sol des quantités phénoménales de combustibles fossiles. C’est cela avant tout qui justifie nos efforts d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables. Et certainement pas – qu’on le regrette ou qu’on s’en félicite – un prétendu pic pétrolier, gazier ou charbonnier.